Petit pays, Rabba Rabbi, le Turbo Omega, Grand maitre Effata…. Sont autant
de nom que porte la super star de la musique camerounaise Adolphe Claude
Alexandre Moundi.
Déjà trois décennies que le grand maître reste d’actualité
sur la scène camerounaise et ailleurs. Son cercueil est – il pour quelque chose ?
Pour la énième fois, Petit Pays lors de son entrée au Trianon de Paris le
21 février dernier a fait les choses de manière extraordinaire. C’est dans un
cercueil fermé que le père des sans visas a fait son apparition sur scène. Le
coup du cercueil n’étant pas la première fois, on a bien envie de se demander
quel message veut – il transmettre par là. Pour comprendre le mystère il suffit
d’observer les grandes sorties de l’artiste. Ce dernier réserve toujours
quelque chose de nouveau : s’il ne se filme pas nu, il apparaitra sur
scène en travestie ou autre déguisement qui suscitera des vives commentaires. Juste
en se basant sur quelque de ces agissements, on comprend aisément que le fils
sawa a compris très tôt le grand mystère du show biz qu’est le buzz.
En matière de buzz au Cameroun, Petit Pays reste l’unique artiste qui a su
en créer tout au long de sa riche carrière et pour cela il mérite des vives
félicitations. Il a fait de l’audace, de l’innovation et de la créativité ses
armes et le résultat est palpable. Un autre artiste camerounais chantait la
vrai magie c’est le travail, au vu de ce qu’a pu faire le Turbo nous ne pouvons
que confirmer cette thèse.
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